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les histoires de géraldine
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8 juin 2004

ATTAC* 10

                                                                                                    cette histoire a commencé le 30/05/2004

Mardi 22 Juillet 03

Humeur du soir charmante. Humeur d'hier soir.

Cependant, je souffre un peu de perte de repères. Il me devient de plus en plus difficile de suivre les espaces-temps. La vie est décousue, et je ne sais pas très bien si je suis posé en un lieu précis, ou si je bouge, si je pars, si je reste…les valises, c'est bien, mais c'est un peu étroit quand même !!!

L'humeur du soir est en général agréable, mais quand je dis le soir ce n'est qu'une interprétation du temps faite par un bisou qui n'attend que ce moment là : le retour de P. en zone rapprochée…ce qui peut très bien se situer en pleine nuit comme à…seize heures, dix-neuf heures, vingt-deux heures, … heures d'humains.

J'ai expliqué déjà ce que signifiait la solitude que je recherchais pour m'approcher de cet homme pour émettre délibérément quelques petites ondes prises dans mes réserves…cela, d'ailleurs, je ne l'ai pas fait depuis déjà un très grand nombre de secondes, ne répondant volontairement qu'aux périodes de «pompage» décidées par l'homme voyageur, faiseur d'images…

Il le fait de temps en temps…Mais au risque de décevoir ma chère V., il y a des moments où je me demande ce que je fais dans cette galère !!!

J'aimerais m'aérer un peu, sortir, quitte à distribuer mes ondes à d'autres humains…parce que le surcroît d'énergie qui ne peut pas être partagée, c'est parfois dangereux, étouffant.

Heureusement que ma source se rend compte de la situation et a considérablement ralenti les envois… je crois que nous nous sommes bien compris.

Si je dois continuer ce voyage, (autrement dit si je ne «pète pas les plombs», décidant tout à coup de déserter, en abandonnant mes deux complices à leur sort d'humains qui n'ont pas de téléphone, pas de PC portables, ou qui ne s'en servent pas, et qui devront reprendre plus tard ou jamais leur étrange condeversation*), et que ses conditions me deviennent trop pénibles à supporter, je demanderai à V. de régler mes fréquences de sorte que je puisse émettre ailleurs que dans le champ rapproché. Ailleurs, soit dans l'environnement extérieur, loin de la valise, tout en poursuivant ma mission, soit en m'envolant sur d'autres réseaux.

Vais-je pour la première fois être un bisou déserteur ?

Je perçois V. souriant dans son coin, je la sens qui se fiche de moi…évidemment, pour elle c'est comme pour lui, l'homme, ils ont des tas de choses à faire chaque jour, et même si parfois ils préféreraient se concentrer sur MOI, ils continuent leur vie en faisant preuve de PATIENCE, c'est ce que les messages de V. comportent comme première instruction : PATIENCE.

Mais moi, je suis un bisou, je n'ai pas non plus dans mes propriétés d'être forcément patient et d'être capable d'attendre mon tour, comme ça !!!

P., très cher P., je ne sais pas si je ne vais pas finir par me planquer un de ces jours, (me mettre en planque, c'est bien martial ça), à ton insu, dans un pli d'un de tes vêtements, histoire de t'accompagner au dehors toute une journée, histoire aussi de mener une petite opération de reconnaissance des lieux, histoire enfin de faire monter un peu la pression en Bretagne : ça ronronne tout ça, les p'tits gârs, ça ronronne !! Un vieux briscard comme moi ne va pas déserter sans avoir tenté une sortie, une offensive! non !!

V., je crois que je deviens un bisou guerrier, au front, en première ligne, et qui veut partir à l'assaut de terres encore vierges…et qui trépigne…calme moi ! combien de jours encore ????????

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