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les histoires de géraldine
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11 juin 2004

ATTAC* 13

                                                                          cette histoire a commencé le 30/05/2004

Vendredi 25 Juillet 03

 

V., je reviens à toi, ma source ! J'ai décidé de te dédier la journée.

P. va très bien et nous avons trouvé notre rythme d'ondes de croisière.

C'est un peu comme si je faisais partie de son tout à lui, maintenant. Je suis là, dans un angle de son univers, et je diffuse tranquillement les ondes nécessaires à l'entretien de vos réseaux communs, sans même y penser. Je crois que vous avez trouvé un bon dosage et la vie est simple pour moi, le bisou, dans ces conditions là.

C'est donc à toi que je pense. En effet, parfois je ressens bien les légères fluctuations qui troublent tes émissions, et je m'inquiète de ce qui peut en être la cause. Rassure toi, je régule, et ton complice ne se rend compte de rien. Mais cela me préoccupe pourtant.

Je sais que cela ne sert à rien, que de l'endroit où je suis je ne serais pas en mesure d'intervenir sur les réseaux bretons que tu gères, aussi je souhaiterais peut-être te faire profiter de cette période de sérénité ici ! Je ne sais pas si tu peux intervenir sur nos impulsions réciproques afin de capter la plus grande partie des ondes bénéfiques qui se dégagent tout autour de moi, dès que je me pose sur ton complice, comme en ce moment. Oui, tu as réussi !!! Parfait.

Que dis-tu de cette expérience ?

Ressens-tu comme moi l'enrichissement que peut apporter ce fait de tri-onder* paisiblement?

N'est-ce pas que cela rend la vie moins terne, que le présent se trouve amélioré et le futur plus rassurant.

Tout se passe comme si les pendules et la physique n'avaient plus de prise sur le fond des choses, comme si nous étions tous les trois devenus éternels dans cette configuration d'ondes, comme si les traces de nos échanges étaient désormais inscrites dans l'univers et de façon indélébile. Autrement dit, nous avons trouvé une forme d'éden où nous folâtrons par ondoiement, avec volupté.

C'est agréable, non ? C'est propre à faire naître des milliers de sourires, un tel état, c'est vrai !

Ton complice, malheureusement, n'est pas toujours paisible, car parfois les affaires se compliquent pour lui ici, mais je crois pouvoir dire que s'il fait l'effort de laisser ses pensées filer vers votre domaine réservé, il sourit, et il reprend son activité avec ardeur en pensant à la Bretagne et à ses promesses. Elle recèle encore quelques mystères, cette Bretagne, qu'il sera bon d'élucider un jour, un jour, …plus tard.

L'homme t'a dit: «je te raconterai le voyage au retour, si c'est racontable.»

Non, tout ne sera pas racontable, mais je sais que tu t'en doutais bien. Il te dira seulement ce qui peut contribuer à cimenter votre Amourmitié*, à fortifier vos échanges, tout le reste sera occulté…

C'est la meilleure façon de conserver l'équilibre, chacun assumant sa part d'ondes hors-circuit.

Je suis aussi un bisou discret quand je veux, je ne suis pas un voyeur, encore moins un trouble-fait. Je sais reconnaître les moments où je dois fermer les ondes.

Vous me plaisez bien, les complices.

Je ne sais pas combien de secondes je vais vivre dans ces conditions là, ni quand je vais revenir vers les terres natales, mais avec vous deux, je vis l'état de grâce, par moment, ce qui vaut bien une éternité…c'est peut-être ça, toucher l'immortalité, le sacré, le divin.

Chaque jour qui passe nous rapproche d'un jeudi…de la semaine des quatre jeudis.

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