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les histoires de géraldine
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29 juin 2004

ATTAC* 30

Mardi 12 Août 03

 

1728.10² secondes, formidable…presque plus de sable dans le sablier.

Matin

J'ai trouvé mon P. un peu agité cette nuit Je crois avoir donné le meilleur de moi-même pour atténuer les mauvais effets que les crispations du moment ont sur ses ondes, je me suis montré bisou très doux.

Il me semble, mais je n'en suis pas encore parfaitement certain, que l'homme a déjà fait un peu de rangement dans son barda. Je sens comme des déplacements d'ondes, des brouillages, des mélanges…des éléments matériels se réunissent, se rapprochent, même si parfois rien ne pourrait expliquer les raisons qui les relient entre eux. Il est vrai que les bagages d'humains, ça doit suivre une logique qui évidemment m'échappe totalement, n'ayant qu'à me déplacer avec mon faisceau d'ondes qui, quoi que je fasse, où que je sois, se trouve tout autour de moi comme un halo malléable à souhait. Tout rétréci, s'il doit se cacher, ou tout immense, s'il doit au contraire couvrir une vaste région qui m'entoure pour la faire vibrer…

Ce qui me fait plaisir, c'est que pour l'instant l'homme, le complice, continue de prendre grand soin de moi et me laisse quartier libre dans tout ce méli-mélo, libre de l'amuser au besoin !

Ce que je ne manque pas de faire, par instants, histoire de voir son sourire…

Cela restera un grand souvenir de cette mission, le sourire de cet homme là, parce que parfois j'ai presque cru que c'était le sourire d'un vrai gamin.

Je ne sais pas s'il est plus sage que V., en réalité, ou s'il joue les hommes sages, ou s'il veut vraiment devenir un grand sage, mais je suis persuadé que son cœur d'enfant n'a pas dit son dernier mot et que parfois c'est lui qui reprend la parole et le dessus.. !!

Moi, j'aime ça !!

Je ne sais pas ce qu'il adviendra de la journée de demain, peut-être serons nous déjà en chemin, mais je ne crois pas que je serai séparé de P. pour ce voyage de retour…et c'est un vrai bonheur que de songer au déplacement dans ces conditions.

En effet, depuis plusieurs jours, c'est l'homme lui-même qui a pris l'habitude de m'installer tantôt sur lui, tantôt dans la petite poche (kangourou), tantôt dans ses pensées rêveuses, mais toujours avec beaucoup de délicatesse et d'attention.

Je ne peux pas imaginer être posé dans la valise, à la dernière minute..

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