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les histoires de géraldine
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5 juin 2004

ATTAC * 7

                                                                                                                                                                 cette histoire a commencé le 30/05/2004

Samedi 19 Juillet 03

Je pense qu'il est près de cinq, six heures…

Dis-moi, V., tu ne dors pas à cette heure ! Tu m'envoies un flot d'ondes qui me submergent, laisse-moi le temps d'emmagasiner . Je m'étais endormi.

L'homme se repose, tranquillement. Il a fait appel à moi, de temps en temps, depuis notre départ, et je vais laisser quelques jours passer avant de refaire une tentative comme celle que je t'ai racontée hier. Je vais le laisser aux commandes.

Tu avais raison, l'homme est en mission ici, et je crois que son système magnétique est parfois perturbé. Il est obligé de gérer plusieurs choses à la fois, et je me rends bien compte que, bien que lui étant d'un peu de secours de temps en temps, je l'accompagne et seulement ça, comme tu me l'as dit au départ. Je ne suis pas le centre des intérêts du moment. Parfois, ça me fait enrager.

Se sentir inutile, c'est à la limite de l'humiliation pour un «petit soldat» de mon espèce. Après tout, c'est lui qui m'a choisi pour le voyage. S'il voulait se faire accompagner, l'homme, d'un bisou de seconde zone, il y en a dans les revues, les magazines, de très bien dessinés et qui font pas mal illusion aussi dans les valises ! C'est vrai, ça !!

Ah ! je te dis ça parce que je suis vexé ! Hier soir, mon P. préféré est tombé comme une masse dans ce qui s'appelle un lit, je crois…et il s'est endormi sans même me regarder. Je sais, il y a le travail, la chaleur, les contre-temps, les contrariétés, des casse-pieds, et aussi des gens super-bien qui demandent beaucoup, et puis la fatigue…mais je suis frustré, je n'ai pas pu prodiguer de soins réparateurs, je n'ai même pas eu le temps de me reconnecter.

Maintenant… ah ! mais si tu me réveilles si tôt, ce matin, il y a peut-être une raison !

Ah ! suis-je bête, évidemment, c'est plus facile en terre reposée que sur un chantier de bataille.. Alors, ok, laisse moi faire…rendez-vous dans la journée, plus tard, plus tard.

 

Plus tard…

P. est parti, comme d'habitude avec un gros sourire du matin, je crois même qu'il sifflotait, ou chantonnait, quoi qu'il en soit il émettait des ondes un peu comme une mélodie.

J'ai REUSSI, youpi !!!

Oui, j'ai réussi à approcher du cœur, j'ai bien senti que les ondes vibraient avec une autre fréquence que celle des petits bisous ordinaires et même que celle de gros bisous déjà connus. Aurions-nous vécu une transe-fusion*, en ce beau matin. Aurions-nous tri-ondé* ?

Ma chère petite V., je regrette tout ce que j'ai pu penser au lever du jour, mais trop tard, c'est écrit. Ce P. là, tu as raison, ce n'est pas une partie de plaisir quelquefois, mais c'est du vrai plaisir, vrai plaisir, vrai plaisir…quand il veut.

Néanmoins, quel patience il faut avec ces gémeaux qui girouettent, qui sautillent, qui virevoltent, qui vivent à cent à l'heure, et qui sont là, ne sont plus là…enfin, je ne t'apprends rien.

Et toi, tu te sens comment, ce matin ? Allez, ne fais pas l'innocente, je sais comment vont tes ondes et ton magnétisme, et ton aura, et tout ça, et tout ça…Quel bonheur, ce voyage, quel bonheur !

Hier, tu sais, j'ai quand même eu un peu le mal du pays par moment. Ici, je sens toutes sortes d'ondes pas toujours très positives. Tiens, ça me rappelle la Roumanie, tu te souviens, c'est loin, hein !!!

J'ai hâte de retrouver mon complice, ton complice. Pour l'instant, je ne sors pas trop de ses bagages pendant qu'il travaille ou seulement par «pompage» interposé.

Je ne me suis pas encore permis de m'accrocher à une boutonnière ou au cou de notre complice.

Restons sérieux pendant les heures de travail, c'est bien ça !

Je vais donc poursuivre le classement des ondes, je vais peut-être même me délester un peu de celles qui peuvent servir à tout le monde, aux âmes, aux lieux, afin d'élargir un peu mon univers. C'est une opération que je n'ai pas encore effectuée depuis mon départ..

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